
Artiste peintre à Toulouse (31).
Diplômé d’arts appliqués et de métiers d’art, je suis autodidacte dans les médiums que j’utilise.
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Ma peinture
Je peins les corps en émotion, dans un désordre ordonné. Les étreintes, le rapport à soi, la vie quotidienne. A l’aquarelle ou à l’acrylique, je tente d’allier figuration et pagaille.
J’ai mis du temps à tolérer mes imperfections, à les exploiter et en faire quelque chose. J’apprends encore à ne pas chercher à plaire en peignant, à faire ce que j’aime et à prendre des risque.
Inspirée par les carnets de croquis aquarellés de Titouan ou Delacroix, j’observe pour parfaire mon travail les méthodes de peintres contemporaines comme Magali Cazo ou Marion Rivolier.
En acrylique, l’éclatement des couleurs de Sergiu Ciochina, Gordon Seward ou encore la portraitiste Tania Rivilis me guident dans les étreintes que j’aimerais peindre comme des témoignages d’un temps où le contact avec notre entourage est un besoin vital face à l’économie du temps, du désastre et des scandales.
Cette liste d’artiste est bien évidemment non exhaustive.
J’en ai tiré des apprentissages que je tente de transmettre à mes élèves :
Ma méthode d’enseignement
Ma méthode consiste à trouver chez chacun-e le point de rencontre entre la maîtrise des techniques artistiques et le style propre, l’instinct, la personnalité.
J’ai la conviction que tout le monde peut se trouver dans la création. Quand on doit peindre, on se retrouve confrontés à tout notre vécu, et notre vécu nous dit :
« Tu n’y arriveras pas », « tu n’es pas capable », « tu vas te tromper », « tu n’as pas la maîtrise », « ça ne va pas ressembler », « tu n’as pas de style ».
Bon, alors tout ça, c’est du pipeau. Votre peinture peut être pleine de vie sans ressembler au modèle, votre dessin peut avoir sa propre âme, sans respecter ni proportions, ni figuration. Ca aussi, ça s’apprend.
Le « bien dessiner » tel qu’on l’entend en général n’est qu’un sens aiguisé de l’observation et une maîtrise de la technique, ça ne fait pas tout. Beaucoup de « bons dessinateurs » sont convaincus qu’ils n’ont pas de style (j’en sais quelque chose, j’en suis).
Trouver SON style, SA manière de faire, c’est là la plus grande et belle difficulté de l’apprentissage artistique. Il faut savoir prendre des risques, connaître les techniques, explorer les possibilités et exploiter ses points faibles en s’accordant le droit à l’erreur. Il faut savoir aussi écouter son corps. Pas facile, Emile.