

Un déménagement zéro déchet (ou presque)
Comme je l’ai déjà beaucoup mentionné, le confinement de mars 2020 m’a propulsée dans une frénésie créatrice.
Cet événement a été à l’origine d’un second élan remarquable : j’ai acheté mon premier appartement. C’est certainement l’avantage quand on exerce une profession en plus de son activité artistique.
Si j’accorde toujours une importance à meubler avec de la seconde main, dans cet appartement qui faisait trois fois la taille du précédent, j’ai été tout de même forcée de m’acheter quelques meubles de qualité (à commencer par le lit).
Entourée de mes cartons taille XXL, j’étais terrifiée à l’idée de devoir les jeter.
Je déteste jeter.

D’autre part, j’avais récupéré mes vieux tubes d’acryliques dont je ne me servais plus depuis matuzalem.
Ce cocktail explosif de matériaux oubliés d’une part, destinés à la benne d’autre part, me plait particulièrement car il me ressemble (je panique devant une toile blanche sur chassis toute neuve). Voici quelques aperçus de ces tableaux « zéro déchet ».
L’avantage du carton, c’est qu’on n’a pas peur de gâcher un grand format. On ose beaucoup plus !

